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P950
Produit neuf
Carte 32GB + sac offert
Disponible En Stock
Le Nikon Coolpix P950 est le nouvel appareil photo bridge de la firme japonaise. Il vient s’intercaler entre le P1000, sorti en 2018, et le P900 datant déjà de 5 ans. Il partage avec ses pairs le capteur 1/2,3 pouce de 16 mégapixels et la plage focale 24 - 2 000 mm (x83) du P900. Lancé à 899 €, il n’est pas beaucoup moins onéreux que le P1000, pourtant modèle plus "haut de gamme".
Une bonne prise en main.
Le P950 débarque sur un secteur assez dégagé. En effet, outre les deux autres Nikon, il n'existe qu'un seul appareil disposant d'un zoom comparable, le Kodak Pixpro AZ901, mais il dispose de moins de fonctionnalités.
Le Nikon Coolpix P950 à fond de zoom.
Autant le dire tout de suite, malgré les efforts réalisés par Nikon, le Coolpix P950 reste un brigde assez massif. C’est d’ailleurs un sentiment paradoxal que d’avoir entre les mains un appareil dense, capable de doubler sa longueur à fond de zoom, mais qui, du fait de sa construction et des matériaux utilisés, donne une sensation un peu "toc". Le plastique sonne creux et les différents boutons ou caches de protection ne transpirent pas la durabilité.
Une fois le zoom replié, le P950 est assez compact.
Cependant le Nikon P950 ne trahit pas ses origines, et toutes ces constatations ont déjà été faites lors des tests du P900 et du P1000. Le P950 s’inspire de ces deux modèles pour proposer un entre-deux.
Un appareil passe-partout.
Ainsi, il récupère la plage focale plus courte du P900, "seulement" x83, de 4,3 à 357 mm, soit du 24 au 2 000 mm en équivalent 35 mm. Et donc un encombrement moindre que le P1000. Mais du modèle le plus haut de gamme, il conserve une ergonomie plus complète, symbolisée, notamment, par un viseur plus large et plus défini (environ 2 360 000 points), un commutateur autofocus/focus manuel et l’apport du Bluetooth. Néanmoins, avec seulement un kilogramme sur la balance, il sait se faire discret.
Enfin, le P950 s’octroie une petite coquetterie. S’il ne dispose pas de bague de mise au point comme le P1000, sur le flanc gauche du fût, on découvre une molette supplémentaire pouvant servir à faire le point, une fois en focus manuel, ou de correcteur d’exposition. Ne nécessitant qu'une légère manipulation, en vidéo, cette molette limite le risque de flou de bougé au moment de faire le point.
La molette servant de bague de mise au point.
S'il est principalement destiné aux amateurs, le Coolpix P950 dispose tout de même d'une palette de paramètres qu’il est possible d’ajuster à sa guise. Celui qui veut modifier les fonctions de son appareil peut s’y atteler, une fois compris le fonctionnement des menus et accepté les quelques ralentissements lors du passage entre les sous-catégories.
Un zoom x83, équivalent 24 - 2 000 mm en 24x36.
Comme ses modèles, le P950 est équipé d’un écran de 3,2 pouces de diagonale, installé sur une rotule. Cela est toujours utile, mais on déplorera l’absence de fonction tactile ainsi que sa faible définition (921 000 points) qui ne rend pas honneur aux images capturées. L’appareil embarque aussi un port microUSB (un choix osé pour 2020), un port micro HDMI, une prise micro mini-jack 3,5 mm et une prise pour télécommande. Pour insérer la carte SD, il est nécessaire de passer par la trappe de la batterie, placée sous le boîtier. Une idée peu pratique lorsqu'on utilise un trépied.
Classique sur de nombreux appareils à objectifs interchangeables, un joystick pour déplacer les collimateurs autofocus n’aurait pas été de trop. En l’absence de ce dernier, sur le P950, il est nécessaire d’appuyer sur la touche fonction (située près du déclencheur), puis de choisir l’option ad hoc, avant de pouvoir enfin bouger les collimateurs. Une manipulation qui aurait pu être simplifiée.
Un écran sur rotule est toujours bien pratique.
À l’instar des autres bridges de la marque à la bande jaune, il est possible de choisir entre un zoom continu ou par paliers. De plus, l’utilisateur n’est pas bloqué avec ce mode de fonctionnement, puisque s’il opte pour un zoom par paliers, cette fonction ne sera accessible qu’avec le sélecteur de zoom placé autour du déclencheur. Le loquet situé à côté de la molette de mise au point permettra toujours de faire un zoom (ou un "dézoom") en continu.
Une sensation de plastique peu onéreux.
En ce qui concerne l’autonomie, Nikon annonce que le P950 peut enregistrer jusqu’à 290 clichés selon les normes CIPA. En mode vidéo, l’accumulateur tiendra environ 80 minutes avant de devoir être rechargé. La batterie nécessite 3 heures pour être pleine. Pour ce faire, Nikon livre un adaptateur secteur qui se branche au port microUSB du boîtier.
Au démarrage, le Nikon Coolpix P950 ne fait clairement pas partie des boîtiers les plus véloces. Le temps d’allumage, mesuré ici sur la base de la focale la plus courte, reste toutefois dans la droite ligne du P1000. Nikon ne semble pas avoir changé grand-chose à sa formule sur ce point depuis deux ans.
L'enchaînement entre deux images n'est pas le fort de l'appareil.
Le déploiement, même léger, de l’objectif au démarrage, suivi de la mise au point, explique ce délai. Concernant l’autofocus, hormis à l’allumage, il est plutôt réactif au plus grand angle et avec un fort éclairage. Par basse luminosité, même s’il se montre logiquement plus lent, il reste deux fois plus rapide que le P1000. Dans ce domaine, pour un bridge, le P950 ne démérite pas.
Toutefois, lorsqu’on essaye d’enchaîner les photographies, on constate les limites du P950. Il faut laisser quelques instants à l’appareil entre chaque prise.
Une rafale attendue.
Nikon annonce une cadence de 7 images par seconde, avec un buffer d’une capacité totale de 10 images. Sur ce point précis, la fiche technique ne ment pas. La rafale grimpe légèrement au-dessus des 7 i/s, et, au bout de 10 clichés, il faut attendre un peu avant de continuer à déclencher.
Le Nikon P950 ne propose pas de reconnaissance des visages ou des yeux, et sa fonction autofocus la plus avancée permet, en théorie, un suivi du sujet. Si l’autofocus en général, même à 2 000 mm, peut arriver à faire le point, plus ou moins aisément, le suivi du sujet laisse à désirer. Ce dernier a du mal à accrocher un sujet ; et lorsque c’est le cas, la détection de contraste est très vite perturbée et perd la cible.
Le Nikon Coolpix P950 embarque un petit capteur 1/2,3 pouce de 16 mégapixels. Guère plus grand que ceux que l’on trouve dans les smartphones, il ne peut pas produire des images exceptionnelles. Et cela reste assez éloigné des résultats que l’on pourrait observer ne serait-ce que sur un bridge doté d’un capteur de 1 pouce.
Comme lors du test du P1000, le palier des 800 ISO reste bien la limite pour ce type de capteur. Au-delà, l’image sera difficilement exploitable. La perte de détails est assez marquée entre les jpeg et les fichiers RAW, et même s'ils proposent globalement une meilleure qualité, ils butent aussi contre la barre des 800 ISO ; et dès 1 600 ISO, le bruit se fait trop présent pour arriver à une correction efficace. C'est d'ailleurs pour cela que les fichiers jpeg se retrouvent aussi lissés.
Pour réduire au maximum l’encombrement (ainsi que le prix), l’ouverture maximale n’est que de f/2,8 (et uniquement à 24 mm) et peut glisser jusqu’à f/8. Comme il est de coutume avec ce type d'appareil, c’est à la plus grande ouverture que l’on retrouve le meilleur piqué. Dès que l’on ferme un peu le diaphragme, la diffraction devient vite notable. La perte de piqué est accentuée lorsque la focale s’allonge. À fond de zoom, l’ouverture la plus large n’est que de f/6,5 et la moindre baisse de luminosité ne pardonne pas.
Enfin, un mot sur les aberrations chromatiques. Ces dernières sont assez notables en périphérie de l'image. Sur notre scène test, on observe des franges bleues et orangées selon la longueur focale. Sur les photos d'illustration c'est très visibles sur les fleurs de l'arbre devant l'église. Elles ont tendance à être plus marquées sur les parties les plus surexposées des clichés et la correction interne du boîtier ne peut que difficilement les corriger.
Pour plus de précisions quant à la qualité du zoom et des images au quotidien, nous vous invitons à consulter l'article sur ce thème que nous avons déjà consacré au P950.
Nouvel arrivant sur le marché des bridges, le Nikon Coolpix P950 a débarqué sur nos bancs d'essai. Quelques jours avant son test complet,...
Difficile de faire l’impasse sur la 4K de nos jours, même dans un boîtier plutôt destiné aux amateurs. Aussi, le Nikon P950 permet l’enregistrement de séquence en 4K UHD (3 840 x 2 160 px), à une cadence maximale de 30 i/s. Pour obtenir un meilleur framerate, il faut passer en Full HD pour grimper à 60 i/s. Il existe aussi un mode ralenti x4, mais uniquement en basse définition 640 x 480 pixels (et sans prise de son), difficilement exploitable, même sur un écran de smartphone. À noter que la 4K n’engendre aucun recadrage, hormis celui opéré par le passage en 16:9.
4K
En vidéo, si les transitions de mise au point sont assez douces, l’autofocus reste un peu lent, il ne faudra pas brusquer l’appareil. Concernant le rolling shutter, il est assez marqué en UHD, mais il tend à s’atténuer nettement lorsqu’on repasse en Full HD.
Enfin, le rendu d’image global reste très moyen. Le manque de piqué est notable et l’apport de la 4K en matière de recadrage est alors inexistant.
© Louis Royer
© Louis Royer
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